Pour mener à bien l’achèvement de ce livre, j’ai dû faire appel au concours de nombreux amis et connaissances. J’ai bien été médiéviste à l’origine – mon diplôme d’études supérieures (aujourd’hui maîtrise), dirigé par René Fédou et soutenu en juin 1964, portait sur la seigneurie de l’archevêque comte de Lyon Amédée de Talaru au début du XVe siècle – et j’ai envisagé de poursuivre une thèse sur cette lancée. Ayant été en poste un an à Oran au lycée Pasteur (1967-1968), puis deux ans à la jeune université de Constantine (1968-1970), je me suis réorienté alors vers l’histoire de l’Algérie en m’inscrivant en thèse avec André Nouschi en 1968. Mon sujet de thèse portait sur le début du XXe siècle (l’Algérie et la guerre de 1914-1918).
J’ai alors tenté de passer du bas latin médiéval à l’arabe, langue que j’ai commencé à étudier il y a plus de quarante-trois ans, depuis que, en octobre 1966, mon ami et collègue Ahmed Koulakssis (maître de conférences honoraire à l’université de Tours) a commencé à m’y initier alors que j’étais en poste au lycée Alain Fournier de Bourges. J’ai ensuite suivi pendant un an, à Oran, les cours de mon collègue du lycée Pasteur, et maintenant ami, l’anthropologue, psychanalyste et arabisant Gilbert Grandguillaume, enseignant chercheur retraité de l’EHESS. Puis j’ai suivi un stage intensif d’arabe de six semaines dans l’été 1970 à la Bourguiba School à Tunis, et j’ai obtenu, grâce notamment aux cours de Youssef Ayache, le Deug d’arabe à l’université de Nancy-II en 1984. Enfin, j’ai bénéficié d’un congé sabbatique semestriel au Caire en 1988 pour tenter de maîtriser cette langue… cela sans résultats décisifs puisque, si je parviens à la lire, avec toujours un dictionnaire à portée de main, je suis loin de la dominer vraiment.
J’ai donc dû faire appel à des amis, pour corriger mes erreurs et m’orienter vers des traductions adéquates, et plus largement me faire part de leurs réflexions, à commencer par Gilbert Grandguillaume, qui a bien voulu relire et annoter mon texte, y traquer les erreurs et les insuffisances – pas seulement sur le plan linguistique. Qu’il en soit remercié, de même que Pierre Guichard, mon collègue et ami, qui fut mon condisciple en classes prépa au lycée du Parc de Lyon en 1960-1961, professeur émérite de l’université de Lyon-II, historien médiéviste spécialiste de l’Occident musulman, qui a bien voulu, lui aussi, lire mon manuscrit et me faire part de ses observations et critiques.
Mes remerciements vont aussi, pour les conseils qu’ils m’ont donnés et l’aide qu’ils m’ont apportée, grâce à des échanges par courriels ou par téléphone, ou à des contacts amicaux, dans le domaine de la langue arabe, de la recherche bibliographique et documentaire ou de l’orientation de mes thématiques, à Makram Abbes (Lyon), maître de conférences (littérature et civilisation arabes) à l’École normale supérieure de Lyon (ENS Lyon) ; Tewfik Allal (Paris), typographe retraité, militant syndicaliste, cofondateur du Manifeste des libertés ; Alloua Amara (Constantine), historien médiéviste, maître de conférences à l’université Émir Abdelkader, Constantine ; Abdelkrim Badjadja (Abou Dhabi), ancien directeur des Archives de Constantine, ancien directeur des Archives nationales d’Algérie, et depuis 2001 technical advisor au Center for Documentation and Research d’Abou Dhabi ; Abd El-Hadi Ben Mansour (Paris), historien ottomaniste, ingénieur d’études CNRS retraité (université Paris-IV), secrétaire de rédaction du Bulletin critique des Annales (Le Caire) ; Joseph Cornevaux (Lyon), informaticien, Pôle d’assistance à la recherche et à l’enseignement, Centre de ressources informatiques de l’ENS Lyon ; Jocelyne Dakhlia (Paris), historienne des idées et islamologue, directrice d’études à l’EHESS (CRH) ; Fatima Zohra Guechi (Constantine), historienne ottomaniste, professeur à l’université Mentouri de Constantine ; Ali Guenoun (Paris), doctorant université de Paris-I (sujet : « La construction historique de l’identité berbère », directeur de recherche Omar Carlier) ; Mohammed Harbi (Paris), historien, ancien militant et responsable du FLN, enseignant honoraire aux universités de Paris-VII et Paris-VIII ; Christoph Hoffmeier, étudiant en sciences politiques à l’université Johann Wolfgang Goethe, Francfort/Main ; Tahar Khalfoune (Lyon), docteur en droit, juriste à Forum Réfugiés ; Abderrahmane Khelifa (Alger), archéologue et historien, directeur du patrimoine, ancien professeur à l’École supérieure des Beaux-Arts et à l’École polytechnique d’architecture et d’urbanisme ; Lemnouar Merouche (Paris) historien ottomaniste, professeur honoraire à l’université d’Alger ; Amar Mohand-Amer (Paris), doctorant université de Paris-VII (sujet : « La crise du FLN de l’été 1962 », directeur de recherche Omar Carlier) ; André Nouschi, enseignant honoraire à l’université de Tunis et professeur émérite de l’université de Nice, fondateur et ex-directeur du Centre de la Méditerranée moderne et contemporaine de Nice ; Zohra Perret-Madani (Lyon), psychanalyste et présidente de l’Association France-Algérie Rhône-Alpes ; Franck Renken (Berlin, Francfort/Main), politologue spécialiste de l’histoire de la IVe République et de la guerre d’Algérie, coordinateur d’un projet de dictionnaire technique arabe-allemand-anglais-français ; Djilali Sari (Tlemcen), géographe et historien, professeur honoraire à l’université d’Alger ; Khaoula Taleb-Ibrahimi (Alger), professeur à l’université d’Alger, directrice du laboratoire linguistique de didactique des langues ; Jacques Walter, pasteur retraité, ex-président du groupe local de la Cimade de Lyon – ses conseils ont été précieux pour les sujets de religion ; Messaoud Yamoun (Tunis), géographe, cartographe et géomorphologue ; Afifa Zenati (Lyon) ingénieure d’études, Groupe de Recherche sur la Socialisation et Atelier des Humanités Numériques à l’ENS Lyon.
Je remercie enfin pour leur disponibilité mon éditeur, François Gèze, directeur des Editions La Découverte, et ses collaborateurs, notamment Pascale Iltis et Sabrina Bendali, sans oublier Marie-Soline Royer pour la relecture attentive qu’elle a faite de mon texte.